Food

Holymelt, quand Marseille croque la Californie

Installé depuis 2018 à la Joliette, Holymelt est couramment cité comme le meilleur burger marseillais sur les réseaux sociaux. Derrière sa façade colorée, l’adresse de trois frères passionnés mise sur le smash burger et une cuisine entièrement maison, de la sauce aux desserts, pour transporter sa clientèle aux Etats-Unis le temps d’un repas  Adulé comme LE meilleur burger de la cité phocéenne sur les réseaux sociaux, Holymelt, à deux pas du métro Joliette depuis 2018, est l’œuvre de trois frères marseillais qui rêvaient d’apporter un bout de Californie dans le Sud. Spécialisés dans le smash burger, qu’ils ont étudié sous toutes ses coutures en voyageant à travers les États-Unis, Wissem, Ramzi et Majdi proposent aujourd’hui une cuisine entièrement faite maison, des sauces aux desserts, avec une viande française et des ingrédients de qualité méticuleusement sélectionnés. Un lundi d’août, à 13h, sous un soleil caniculaire, une terrasse ombragée rue Mazenod comme celle de Holymelt est un luxe qu’il est difficile de refuser. Cependant, pour se l’offrir, il faut d’abord passer l’épreuve de la queue et croiser les doigts pour une place libre car ici, pas de réservation ! Faute de place, ce sera finalement l’intérieur pour nous.Béton ciré au sol, jaune pastel aux murs, quelques cadres photos et une banquette tout le long de la salle, l’ambiance de bord de plage californienne est simple et accueillante. Au menu, des burgers au bœuf, au poulet et végétariens, auxquels il faut ajouter 5 euros pour la formule avec boisson, side (frites ou coleslaw) et sauce maison. Et comment faire de la fast-food américaine sans un bon poulet frit ? Holymelt propose évidemment un crispy fried chicken à la recette “authentique de Louisiane”. Dès la première bouchée, le burger BBQ révèle tous ses secrets dans un équilibre admirablement maîtrisé de textures et de saveurs. Un très moelleux bun brioché maison, d’abord, couvert de sa sauce fumée. Puis un bacon au sirop d’érable, entre sucré et salé, qui, accompagné des pickles et de l’oignon ring, apporte à la fois du fondant et du croquant au sandwich. Et enfin, une viande à la cuisson précise, caramélisée et croustillante sur les bords sans être sèche, couverte d’un cheddar complètement fondu. Côté poulet, le burger Chick’N Ranch brille par sa sauce généreuse et son coleslaw aux choux rouge. Aussi réussis que soient ses tenders, il est dur de rivaliser avec le bœuf des autres smash burgers tant ce dernier a été perfectionné. En individuel, les trois tenders de fried chicken sont photogéniques, mais la chapelure dorée, qui a tendance à se faire la malle, est loin d’être la star du plat face au blanc de poulet tendre et juteux.Les sides, eux, tiennent leurs promesses. Les frites cajun et frites de patate douce sont plus moelleuses que croustillantes et se mangent sans sauce grâce à un assaisonnement réussi. Le coleslaw, onctueux et croquant, rééquilibre le repas avec sa pointe acidulée. Si, par miracle, il vous reste encore un peu de place, laissez-vous tenter par la gourmandise avec une sucrerie pour finir le repas ! Car Holymelt, bien que célèbre pour avoir perfectionné ses burgers, gagnerait également à être connu pour son impressionnante carte des desserts maison. Dans la vitrine ce jour-là : de très alléchants cookies et brownies ou encore tartelettes aux cacahuètes et des grand classiques américains comme la tarte au pécan et tarte à la cerise. Température oblige, nous craquons pour un sundae vanille et beurre de cacahuète légèrement sucré et son cookie au chocolat blanc fondant, qui conclut ce déjeuner comme un véritable bouquet final. L’addition: 55 euros pour trois personnes De chez Holymelt, on ressort joyeux, l’estomac bien rempli et avec des envies de vacances à surfer en écoutant les Beach Boys. Avec des recettes poussées et des aliments aussi bien sélectionnés, le pari de ramener un bout d’USA dans la cité phocéenne est plus que réussi et nous n’hésiterons pas à y revenir, même pour le goûter.    La note :  Accueil et service : 4 Ambiance : 3,75 Plat: 5.5 Dessert : 5 Prix: 4,5 Total : 4.45/5 Rafaele Hortail-Dagois

Holymelt, quand Marseille croque la Californie Lire la suite »

Kasutera au miel et pêches : un dessert japonais léger qui sent bon l’été

Dessert idéal d’été pour impressionner vos invités sans trop de difficulté, le Kasutera (ou Castella) est un gâteau japonais très léger au miel qui se marie à merveille avec les fruits estivaux. Pêches, abricots ou encore fruits rouges, avec une chantilly maison, les combinaisons sont infinies ! Dans cette recette accessible, c’est la pêche jaune, ferme et sucrée, qui est mise à l’honneur. Elle est accompagnée d’une crème chantilly à la vanille maison pour unir le croquant du fruit au moelleux du gâteau. Aussi délicieux dégusté en dessert pour finir en beauté un bon repas qu’au goûter pour accompagner un bon thé, cette recette promet de régaler les gourmands sans trop forcer sur le sucre !   Pour la rendre la plus étudiants-friendly, cette recette ne nécessite pas de siphons à chantilly ! Pour cette recette il vous faudra :  Avant toute chose, placez le bol dans lequel vous préparerez la chantilly et le fouet au congélateur, cela sera très utile plus tard ! 1. Le Kasutera   Dans un saladier, cassez 5 œufs avant d’y ajouter progressivement le sucre et le miel, tout en fouettant vigoureusement pour faire blanchir le mélange.  Lorsqu’elle est blanche et mousseuse, tamisez la farine et la levure par dessus et mélangez. Une fois que la préparation est homogène, versez-la dans un moule à cake recouvert préalablement de papier sulfurisé.  Dans un four à chaleur tournante préchauffé à 170 degrés, enfournez à mi hauteur et laissez cuire 40 min.  TIPS: Limitez le plus possible le nombre de fois où vous ouvrez le four ! Vous laisseriez  s’échapper l’humidité qui est clé pour la texture légère et moelleuse de votre gâteau !    Quand il sera prêt, laissez-le d’abord refroidir 10 min dans son moule puis complètement sur une grille.  2. Les pêches Pendant que votre gâteau cuit, lavez puis découpez vos pêches en petits dés.  Plus ils sont petits, plus ils seront faciles à manger avec le gâteau !  3. La chantilly Pour une réussite garantie, assurez-vous de ne pas être proche d’une source de chaleur ! Dans un grand récipient ou dans votre évier, versez des glaçons ou positionnez des pains de glace, puis déposez votre saladier (refroidi au préalable au congélateur) par-dessus. Dans ce saladier, versez la crème liquide et battez vigoureusement à la main / à vitesse fort au batteur au début, puis plus doucement quand elle est plus solidifiée . Ajoutez progressivement le sucre glace et la vanille. Continuez de battre jusqu’à ce que la crème prenne. À la main, le battage peut prendre entre 8 et 10 min, et au batteur 3 à 5 min. Si jamais elle a du mal à gagner en fermeté, n’hésitez pas à la placer 10 à 15 min au congélateur avant de reprendre le battage. Répétez autant de fois que nécessaire, jusqu’à obtention d’une chantilly ferme.  TIPS : Faites attention à ne pas trop battre votre crème ! Si elle commence à prendre un aspect granuleux et que la graisse se sépare du lait, c’est trop tard ! Vous vous retrouverez avec du beurre… Remettez-la au congélateur jusqu’au dressage pour éviter qu’elle ne fonde ! NOTES: Ici le Kasutera s’est affaissé à cause d’une erreur de cuisson, si votre gâteau ne ressemble pas à ça, c’est normal ! 4. Dressage Lorsqu’il a complètement refroidi, découpez des parts de Kasutera d’environ 5 cm de large et posez-les sur la tranche, sur le côté de votre assiette. Par-dessus, versez deux à trois cuillères à soupe de chantilly avant d’y poser délicatement vos cubes de pêches. Dégustez immédiatement ! Bon appétit ! Rafaele Hortail-Dagois

Kasutera au miel et pêches : un dessert japonais léger qui sent bon l’été Lire la suite »

Les fruits givrés : le dessert à partager cet été

Pratique, rafraîchissant, les fruits givrés sont une alternative originale et adorable au sorbet traditionnel que l’on trouve partout en période estivale.  Cette recette économique, pourtant popularisée par le Carlton en 1911, qui en avait fait un dessert à la pointe de l’élégance, convient aujourd’hui parfaitement à une après-midi cuisine pour occuper ces longues journées d’été tout en restant au frais !Et pourquoi se contenter des oranges givrées habituelles quand on peut varier les plaisirs ? Pour la rendre la plus étudiante-friendly, cette recette ne nécessite pas de sorbetière ! Pour cette recette il vous faudra :  1. La découpe et le vidage En fonction des fruits, la découpe peut varier : Pour les citrons: Privilégiez la découpe traditionnelle. Coupez le haut du citron à environ 3 cm du bout puis, à l’aide d’une cuillère ou d’un vide-pomme, grattez la pulpe pour la retirer complètement. Pour les oranges: Deux options. Soit la même que celle des citrons, soit une découpe au centre. La seconde permet de faire des portions plus petites et fonctionne particulièrement bien avec les grosses. Elle est également parfaite pour ceux qui ne possèdent pas de mixeur puisqu’il vous suffit de bien presser les oranges avec un presse-agrumes pour en extraire le jus et la pulpe. Pour les pêches : Attention, les pêches sont délicates et leur peau bien plus fragile que celle des agrumes. Pensez donc à en prendre qui ne sont pas trop mûres !Pour la découpe, si votre presse-agrumes est électrique, répétez la même méthode que pour les oranges. Sinon, à l’aide d’une cuillère ou d’une cuillère à melon, creusez délicatement vos fruits en laissant une couche de chair suffisante pour former une coupe solide. Placez vos fruits vidés au congélateur. 2. Les sirops Mixez les pulpes de fruits avec leur jus afin d’en extraire le plus possible puis passez-les au tamis pour en retirer les plus grosses pulpes.Puis, réalisez vos sirops un par un. Dans une casserole, versez votre sucre (la quantité varie en fonction des fruits) et l’eau, et portez à ébullition le mélange. Laissez le sucre fondre sans y toucher jusqu’à ce qu’il devienne un sirop. Retirez-le alors immédiatement du feu avant d’y incorporer un de vos jus de fruits.  Pour le sirop d’orange : ajoutez un peu de citron pressé dans le sirop pour équilibrer le sucre.  Répétez cette opération pour chaque jus. Laissez vos sirops refroidir complètement avant de continuer. N’hésitez pas à les placer au congélateur dès qu’ils ont assez baissé en température, mais attention à ne pas les laisser congeler ! TIPS : Placez également au congélateur le récipient dans lequel vous comptez monter vos blancs en neige ! Cela sera très utile pour l’étape suivante. 3. L’assemblage Attention, si vous réalisez cette recette dans une pièce chaude, cette tâche pourrait s’avérer compliquée. Si besoin, placez votre bol congelé au préalable dans l’évier entouré de glaçons ou de pains de glace pour aider vos blancs d’œuf à prendre et faciliter le mélange à la fin. Quand votre sirop est bien bien froid, commencez à monter vos blancs en neige. Nous vous conseillons de les faire au fur et à mesure plutôt que tous en même temps si vous faites des fruits différents, pour que les blancs restent bien fermes. Vous saurez que les blancs sont prêts si vous arrivez à retourner le bol à l’envers sans qu’ils n’en tombent. Une fois les blancs prêts, ajoutez-y votre sirop et mélangez bien le tout au fouet. Assurez vous que les deux s’unissent bien, rater cette étape pourrait résulter en une division entre œuf et sirop au congélateur !  4. La congélation Une fois vos mélanges faits, placez-les au congélateur pendant 45 min avant de les battre une nouvelle fois  pour empêcher la formation de cristaux. Répétez cette étape deux fois. Après les avoir remélangés deux fois, il est enfin temps de verser votre glace dans vos coques de fruits congelés et de les laisser congeler pendant 1 heure. Lorsque vos préparations ont atteint la consistance d’un sorbet, c’est que vos fruits givrés sont prêts, bon appétit !!

Les fruits givrés : le dessert à partager cet été Lire la suite »

Les Tacos dorados de frijoles: une recette student friendly !

Les tacos dorados de frijoles, idéals pour partager, économiques et customisables à souhait!  Entre le croustillant de la tortilla de maïs, le fondant de la purée de haricots et la fraîcheur des légumes qui les garnissent, ces tacos végés sauront régaler votre estomac comme votre porte monnaie. Cette version étudiant friendly adapte la recette mexicaine traditionnelle avec des ingrédients faciles d’accès pour la rendre abordable et simple à réaliser, tout en restant délicieuse. Côté ustensiles, pas de panique, vous n’aurez besoin que d’une plaque de cuisson, une poêle et un presse-purée (ou un verre) pour la réaliser.  Alors, on commence ?  1. Émincez en dés le demi oignon et faites-les revenir à feu moyen dans une poêle avec un peu d’huile jusqu’à ce qu’ils dorent légèrement et deviennent fondants, attention à ne pas les brûler !  2. En attendant, à l’aide d’un bol du diamètre de votre choix, découpez dans votre grande tortilla de plus petites tortillas propices à des tacos.  TIPS: Coupez vos restes de tortillas en petits triangles et faites les frire à la fin de la recette pour en faire des nachos !  3. Ajoutez tout le contenu de la boite de haricot dans la poêle avant de couvrir pendant environ 5 min, toujours à feu moyen 4. Quand les haricots sont devenus bien fondants, coupez le feu et munissez vous d’un écrase purée (ou d’un verre) afin d’écraser les haricots dans leur jus. Le but est d’obtenir une pâte la plus lisse possible.  5. Une fois que les haricots et leur jus se sont bien mélangés, et que vous avez obtenu une pâte homogène, si elle est trop liquide, remontez la puissance du feu pour laisser l’humidité s’évaporer. Ajoutez-y enfin les épices à votre goût avant de saler si nécessaire.  6. Réservez votre pâte de haricots dans un autre bol et nettoyez votre poêle avant d’y faire chauffer votre huile de friture. Il n’en faut pas beaucoup, juste suffisamment pour submerger à moitié vos tacos 7. Garnissez vos tacos d’une grosse cuillère de pâte de haricot avant de les replier et les plonger dans l’huile chaude. Attention la cuisson peut être très rapide si votre huile est bien chaude ! Une fois les tacos bien dorés de chaque côté, placez-les sur une assiette couverte de papier sopalin afin d’enlever l’excédent d’huile.  8. Il ne vous reste plus qu’à ajouter les garnitures de votre choix !  Dans la recette traditionnelle il faut les poser par-dessus vos tacos, mais libre à vous de les ajouter directement dedans pour les manger plus facilement ! Rafaele Hortail-Dagois

Les Tacos dorados de frijoles: une recette student friendly ! Lire la suite »