Nom de l’auteur/autrice :Rafaele

Les fruits givrés : le dessert à partager cet été

Pratique, rafraîchissant, les fruits givrés sont une alternative originale et adorable au sorbet traditionnel que l’on trouve partout en période estivale.  Cette recette économique, pourtant popularisée par le Carlton en 1911, qui en avait fait un dessert à la pointe de l’élégance, convient aujourd’hui parfaitement à une après-midi cuisine pour occuper ces longues journées d’été tout en restant au frais !Et pourquoi se contenter des oranges givrées habituelles quand on peut varier les plaisirs ? Pour la rendre la plus étudiante-friendly, cette recette ne nécessite pas de sorbetière ! Pour cette recette il vous faudra :  1. La découpe et le vidage En fonction des fruits, la découpe peut varier : Pour les citrons: Privilégiez la découpe traditionnelle. Coupez le haut du citron à environ 3 cm du bout puis, à l’aide d’une cuillère ou d’un vide-pomme, grattez la pulpe pour la retirer complètement. Pour les oranges: Deux options. Soit la même que celle des citrons, soit une découpe au centre. La seconde permet de faire des portions plus petites et fonctionne particulièrement bien avec les grosses. Elle est également parfaite pour ceux qui ne possèdent pas de mixeur puisqu’il vous suffit de bien presser les oranges avec un presse-agrumes pour en extraire le jus et la pulpe. Pour les pêches : Attention, les pêches sont délicates et leur peau bien plus fragile que celle des agrumes. Pensez donc à en prendre qui ne sont pas trop mûres !Pour la découpe, si votre presse-agrumes est électrique, répétez la même méthode que pour les oranges. Sinon, à l’aide d’une cuillère ou d’une cuillère à melon, creusez délicatement vos fruits en laissant une couche de chair suffisante pour former une coupe solide. Placez vos fruits vidés au congélateur. 2. Les sirops Mixez les pulpes de fruits avec leur jus afin d’en extraire le plus possible puis passez-les au tamis pour en retirer les plus grosses pulpes.Puis, réalisez vos sirops un par un. Dans une casserole, versez votre sucre (la quantité varie en fonction des fruits) et l’eau, et portez à ébullition le mélange. Laissez le sucre fondre sans y toucher jusqu’à ce qu’il devienne un sirop. Retirez-le alors immédiatement du feu avant d’y incorporer un de vos jus de fruits.  Pour le sirop d’orange : ajoutez un peu de citron pressé dans le sirop pour équilibrer le sucre.  Répétez cette opération pour chaque jus. Laissez vos sirops refroidir complètement avant de continuer. N’hésitez pas à les placer au congélateur dès qu’ils ont assez baissé en température, mais attention à ne pas les laisser congeler ! TIPS : Placez également au congélateur le récipient dans lequel vous comptez monter vos blancs en neige ! Cela sera très utile pour l’étape suivante. 3. L’assemblage Attention, si vous réalisez cette recette dans une pièce chaude, cette tâche pourrait s’avérer compliquée. Si besoin, placez votre bol congelé au préalable dans l’évier entouré de glaçons ou de pains de glace pour aider vos blancs d’œuf à prendre et faciliter le mélange à la fin. Quand votre sirop est bien bien froid, commencez à monter vos blancs en neige. Nous vous conseillons de les faire au fur et à mesure plutôt que tous en même temps si vous faites des fruits différents, pour que les blancs restent bien fermes. Vous saurez que les blancs sont prêts si vous arrivez à retourner le bol à l’envers sans qu’ils n’en tombent. Une fois les blancs prêts, ajoutez-y votre sirop et mélangez bien le tout au fouet. Assurez vous que les deux s’unissent bien, rater cette étape pourrait résulter en une division entre œuf et sirop au congélateur !  4. La congélation Une fois vos mélanges faits, placez-les au congélateur pendant 45 min avant de les battre une nouvelle fois  pour empêcher la formation de cristaux. Répétez cette étape deux fois. Après les avoir remélangés deux fois, il est enfin temps de verser votre glace dans vos coques de fruits congelés et de les laisser congeler pendant 1 heure. Lorsque vos préparations ont atteint la consistance d’un sorbet, c’est que vos fruits givrés sont prêts, bon appétit !!

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Les Tacos dorados de frijoles: une recette student friendly !

Les tacos dorados de frijoles, idéals pour partager, économiques et customisables à souhait!  Entre le croustillant de la tortilla de maïs, le fondant de la purée de haricots et la fraîcheur des légumes qui les garnissent, ces tacos végés sauront régaler votre estomac comme votre porte monnaie. Cette version étudiant friendly adapte la recette mexicaine traditionnelle avec des ingrédients faciles d’accès pour la rendre abordable et simple à réaliser, tout en restant délicieuse. Côté ustensiles, pas de panique, vous n’aurez besoin que d’une plaque de cuisson, une poêle et un presse-purée (ou un verre) pour la réaliser.  Alors, on commence ?  1. Émincez en dés le demi oignon et faites-les revenir à feu moyen dans une poêle avec un peu d’huile jusqu’à ce qu’ils dorent légèrement et deviennent fondants, attention à ne pas les brûler !  2. En attendant, à l’aide d’un bol du diamètre de votre choix, découpez dans votre grande tortilla de plus petites tortillas propices à des tacos.  TIPS: Coupez vos restes de tortillas en petits triangles et faites les frire à la fin de la recette pour en faire des nachos !  3. Ajoutez tout le contenu de la boite de haricot dans la poêle avant de couvrir pendant environ 5 min, toujours à feu moyen 4. Quand les haricots sont devenus bien fondants, coupez le feu et munissez vous d’un écrase purée (ou d’un verre) afin d’écraser les haricots dans leur jus. Le but est d’obtenir une pâte la plus lisse possible.  5. Une fois que les haricots et leur jus se sont bien mélangés, et que vous avez obtenu une pâte homogène, si elle est trop liquide, remontez la puissance du feu pour laisser l’humidité s’évaporer. Ajoutez-y enfin les épices à votre goût avant de saler si nécessaire.  6. Réservez votre pâte de haricots dans un autre bol et nettoyez votre poêle avant d’y faire chauffer votre huile de friture. Il n’en faut pas beaucoup, juste suffisamment pour submerger à moitié vos tacos 7. Garnissez vos tacos d’une grosse cuillère de pâte de haricot avant de les replier et les plonger dans l’huile chaude. Attention la cuisson peut être très rapide si votre huile est bien chaude ! Une fois les tacos bien dorés de chaque côté, placez-les sur une assiette couverte de papier sopalin afin d’enlever l’excédent d’huile.  8. Il ne vous reste plus qu’à ajouter les garnitures de votre choix !  Dans la recette traditionnelle il faut les poser par-dessus vos tacos, mais libre à vous de les ajouter directement dedans pour les manger plus facilement ! Rafaele Hortail-Dagois

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Selfie devant le lac Lémen

Carnets de voyage : Le récit d’un interrail en solo avec un appareil photo de Marine Laffitte

Entre lacs et montagnes, sortie de la zone de confort et retour à l’enfance,  Marine Laffitte, étudiante en Sciences Humaines et photographe amatrice, nous partage, au fil de ses photographies, son expérience en Interrail à travers l’Europe de l’Est durant l’été 2024 .  L’année de ses 18 ans, Marine, comme beaucoup de jeunes européens du même âge, a participé au concours DiscoverEU et gagné un pass Interrail qui lui a permis de partir à la découverte de l’Europe en train gratuitement. Équipée d’un grand sac de randonnée, ses fidèles chandales de randonnée et son Canon SX720 HS, elle a exploré en solitaire cinq pays d’Europe de l’Est en 18 jours. Partant de Marseille, elle est passée par la Suisse, l’Autriche, la Slovaquie, la Slovénie pour finir son périple à Trieste en Italie. Son récit de voyage, elle le raconte dans une série de photos qui illustrent ses aventures à travers son regard et son imaginaire. Nous vous proposons de le découvrir dans ce premier article de notre série d’interviews de voyageurs intitulée “Carnets de voyage”.  Lac Léman à Vevey, Suisse Partir en interrail, ça implique de choisir un itinéraire de voyage qui sera plus ou moins unique à soi-même. Dans ton cas, on retrouve dans tes destinations de grandes villes mais également un bon nombre de lacs. Pourquoi ce choix ? ML: “ Je savais dès le début que je voulais voir des lacs. Déjà parce que j’aime la montagne et que les deux sont liés. Et parce que j’aime leurs couleurs, leurs reflets et le contraste du bleu de l’eau avec le vert vif du paysage. Puis je vis avec la mer toute l’année alors avoir de l’eau autour de moi c’est toujours un besoin haha ! Je suis une sirène ou pas en fait ? Avec cet interrail j’ai découvert une nouvelle manière de les aborder.”  Hallstatt, Autriche Malgré les changements de villes réguliers, est-ce que tu dirais qu’une routine s’est installée dans ton quotidien de voyageuse ? ML: « Ce qui me faisait ressentir la routine, c’était en général l’heure à laquelle je me levais. Généralement 9h, pour avoir assez de sommeil pour me remettre de la veille et assez de temps pour explorer la journée. Ce qui participait aussi à un sentiment de routine, c’était l’étape de l’arrivée et du départ dans les auberges de jeunesse. Le départ, c’est toujours bien ranger les affaires éparpillées, vérifier que j’ai bien mon passeport et autres dans ma banane, rendre les clés, me rendre à la gare, prendre un nouveau train. Interrail veut dire beaucoup de trains et c’est aussi ça qui rythme le voyage et devient la routine. » Lucerne, Suisse Dans tes photos, il est impossible de rater ton intérêt pour les aires de jeux et des loisirs jeunesse. Quel était ton rapport avec l’univers de l’enfance pendant ce voyage si symbolique du passage à l’âge adulte ? ML: “En fait, pendant mon voyage, les parcs sont vraiment devenus un endroit pour prendre le temps pour moi. Je me posais sur les aires de jeux pour me reposer mais aussi pour m’amuser. Peut-être que c’est un sentiment propice au voyage mais j’étais très détachée de ma réalité, de mon âge, de mon quotidien. Je faisais ce que j’avais envie sans me soucier des conventions. J’ai fait de la tyrolienne, du toboggan et personne ne pouvait m’en empêcher ! C’était un peu comme combler mes envies d’enfant. » Depuis la muraille Museggmauer, Lucerne, Suisse Presque à la manière d’un reporter animalier, tu captures toujours les gens de loin et en mouvement et immortalise le quotidien d’anonymes sans jamais les interrompre. Quelles sont tes intentions quand tu photographies ces moments ?  ML: “Je pense d’abord que c’est parce j’ai du mal à être en face de mon sujet quand je prends une photo. J’aime prendre de la distance, peut-être par timidité ou plutôt par pudeur. C’est aussi pour ça que j’utilise le zoom. Et, c’est un moyen de capturer la nature tout en exprimant mon imaginaire. Pour la photo de la personne à la fenêtre par exemple, j’avais l’impression de regarder une scène tout droit sortie du film Kiki la petite sorcière. C’est comme un jeu d’association. Je fonctionne beaucoup comme ça; j’aime associer mes photos à des mots.” Trieste Italie, réserve naturelle WWF Miramare N’était-ce pas un peu impressionnant de tout quitter et partir seul en voyage dans des pays que tu n’avais encore jamais visités ? Ou était-ce libérateur pour toi de quitter ainsi ta zone de confort et ta réalité ? ML: « C’était un voyage très libérateur à propos de se trouver soi-même je dirais. C’est une libération dans le fait d’agir et prendre des décisions uniquement par soi-même. Ça te permet, t’incite et même te force à suivre tes envies, t’écouter et faire preuve de spontanéité. A 18 ans, ça apprend à agir pour soi-même tout en incitant à faire des rencontres et sortir de son cocon. J’ai beaucoup ressenti le fait que ce voyage m’avait totalement éloigné de mon quotidien et de mon anxiété habituelle. Même quand j’étais dans des situations qui étaient stressantes et devaient me provoquer beaucoup d’anxiété, ce n’était pas du tout le cas. Je me rappelle que j’étais pas dans mon quotidien et c’était trop bien. Une expérience libératrice. » Tristes Italie Est-ce que tu as eu l’impression d’avoir évolué après ce voyage, d’avoir ressenti un sentiment de  changement ?  ML: “ Je crois que je ressentais plutôt un sentiment d’irréel, de nostalgie profonde. J’ai parcouru des distances immenses pendant une vingtaine de jours mais j’ai conscientisé tout ça qu’après. Sur le moment, on prend comme ça vient.  Mais je sais que maintenant, quand il y a des situations compliquées, je me dis ‘je peux y arriver, j’ai géré en interrail’. Et il m’a ouvert à de nouvelles possibilités pour moi-même dans le futur. Depuis le parc de Bruno Weber je veux faire une table en céramique par exemple. Je serais aussi très contente de vivre à côté d’un lac et je veux

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Notre Top 4 des meilleures paires pour affronter l’automne

L’automne bien entamé et la météo d’hiver commençant à pointer le bout de son nez, vos pieds sont-ils bien chaussés pour affronter cette fin d’année ? Si ce n’est toujours pas le cas, pas de panique, voici un petit top quatre de nos souliers préférés cet automne pour être tendance et confortable tout en vous démarquant un peu !

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